Tokyo, nous voici !

Une grosse dizaine de milliers de kilomètres, la Russie, l’Himalaya évités, enfin le Japon en vue !

Après 13h40 de vol, Hello Kitty nous accueille en cette journée bien chaude et humide!

Direction le quartier de Kabukicho, où se situe notre hôtel. C’est un quartier très (très) animé où la lumière des écrans/néons est omniprésente ! C’est un quartier surtout connu pour être olé -olé ^^

Dans certaines rues, des dizaines d’hommes et femmes attendent habillés « gothique » ou « lolita » de part et d’autre de la rue, exposant de petites affiches indiquant des prix entre 1200 et 2000 Yens, vas savoir pour quels types de prestations…

Au détour d’une ruelle, au milieu d’une succession sans fin de bars et restaurants et de rabatteurs/rabatteuses, un petit restau sans prétentions, qui a bien fait le job !

Pour ce soir, un ramen s’impose 🙂

Un bouillon au soja fermenté, quelques feuilles d’algue et tranches de porc, un oeuf mariné, et des nouilles ! Et un peu d’huile pimentée en prime. What else ? 😀

Retour à l’hôtel, 19ème étage dans une chambre minuscule… La suite au prochain numéro !

Et c’est parti pour notre 1ère journée de découverte

Depuis la chambre d’hôtel s’étend un Tokyo immense, nous avons choisi 3 quartiers à visiter aujourd’hui:

Le quartier de Harajuku, et son sanctuaire Shintoïste au centre d’une forêt de plus de 120 000 arbres apportés de tout le Japon, en plein centre de Tokyo.

Un Torii de 12m sculpté dans un cyprès de Taïwan vieux de 1500 ans…

Des barils de saké sont offertes tous les ans aux divinités, yen a qui se mettent bien 😀

Deux arbres à camphre, plantés en 1920, considérés sacrés, et symbolisant un couple heureux et harmonieux.

Et comme dans chaque temple, il est possible d’effectuer des vœux en les écrivant sur de petites tablettes de bois, ensuite suspendues.

Le quartier de Shibuya, et son gigantesque carrefour où plus de 3000 personnes peuvent traverser en même temps sur d’immenses passages piéton.

Et retour à Kabukicho pour y prendre quelques photos et finalement y manger.

Et le menu du jour

  • Soba (nouilles de sarrasin trempé dans une sauce au sésame) + tempura de légumes
  • Karaage de poulet
  • Curry de porc pané

J2 Journée culturelle

Visite du Musée National de Tokyo, situé dans le quartier d’Ueno. C’est LE musée incontournable de Tokyo, qui recèle la plus importante collection d’art japonais au monde: céramiques, sculptures, estampes, kimonos etc…Avec notre timing serré, on a fait qu’une partie, le Honkan, la galerie japonaise qui donne un aperçu du développement artistique japonais.

Après le musée, nous nous sommes baladés dans les rues d’Ueno pour aller dans le quartier d’Asakusa.

Dans ce quartier se situe le Senso-ji, le temple bouddhique tokyoïte le plus visité. Ce temple renferme une statue en or de Kannon (déité bouddhique de la compassion) mais hélas, on ne l’a pas vu 🙁 Malgré tout, on a pu admirer les alentours

Et évidemment, pour que cette journée soit inoubliable, un bol de ramen s’est imposé XD . Petit restaurant sans chichi tenu par un couple âgé tout choupinou, on s’est régalé 😀

L’appel de la nature

Petit déjeuner 8h, dans la petite salle de restauration de l’hôtel au rdc sur un bar face à des vitres donnant sur la rue. La soirée a dû être rude pour certain.e.s, une jeune femme assise sur quelques marches se tient la tête entre les genoux, et repart en titubant, ivre. Un homme passe le plus naturellement du monde habillé de quelques bandes de latex au torse et d’un mini short, petite soirée SM tranquille dans le quartier de Kabukicho 😀

CHANGEMENT DE DÉCOR ! Une moitié de journée dans les transports en commun, pour sortir de cette mégalopole et trouver un peu de verdure. Nous sommes partis de Tokyo pour aller à Kawaguchiko, où on peut apercevoir le Mont Fuji, l’un des symboles les plus emblématiques du pays. Le Mont Fuji était un peu timide mais il s’est un peu découvert en cette fin d’après-midi.

Depuis Tokyo, départ en train pour rejoindre une petite ville à une petite heure de là, Ōtsuki.

Le décor a déjà bien changé, et nous prenons un petit train (hélas pas celui de droite bien décoré !) qui serpente dans la campagne entre les collines et les petits villages.

Nous arrivons à Kawaguchiko, encore un petit quart d’heure de bus et nous voici à l’hôtel d’où nous ressortons peu de temps après pour aller prendre quelques photos en bord de lac, vraiment à côté de l’hôtel (nous sommes dans la région des 5 lacs)

Il sonne 17h et nous avons vu que les restaurants du coin ferment (très) tôt, aux alentours de 19h, direction restau ! (merci de quitter vos chaussures à l’entrée, on ne rentre que pieds nus ou en chaussettes, non trouées de préférence)

On a pu goûter au houtou (ほ う と う), un plat régional populaire qui consiste en une soupe de nouilles originaire de Yamanashi au Japon, préparé en faisant mijoter des nouilles « udon » plates et des légumes dans une soupe miso. Le tout dans un décor plutôt traditionnel. Une fois n’est pas coutume, nous avons pris des ramen aux fruits de mer!

Plutôt que d’avoir une chaise qui nous relève à hauteur de table, ici c’est l’inverse, le sol est surélevé partout, sauf aux pieds ! Nous mangeons donc assis par terre, les pieds plus bas que le sol 😀

L’heure sonne sur deux horloges dans le petit restau, la gérante vient gentiment nous mettre dehors « je ferme à 18h aujourd’hui » -> retour plus tôt que prévu à l’hôtel, mais nous avons bien mangé !

Un élément que nous n’avions pas encore présenté… l’ami de tou.te.s les japonais.e, LE BIDET !

Un WC presque connecté, qui nous sort un petit jet dans les fesses une fois qu’on a fini, histoire de pas laisser de traces 😀

Au programme ici, un pshit derrière ou devant, nettoyage de la cuvette, ou un bouton « STOP j’en ai assez eu merci »

1-2-3 Soleil !

On continue notre lancée, à la découverte du Mont Fuji, en prenant le téléphérique qui nous emmène à 1075 m d’altitude, à un point d’observatoire, d’où on peut l’admirer. Hélas, ce matin, il avait froid et a gardé son écharpe blanche. On a réussi à voir le bout de son nez quelques minutes.

De là haut, nous avions un joli aperçu de la petite ville de Kawaguchiko

Nous avons fait une petite balade au péril de nos vies

Avant de redescendre pour une petite balade dans la ville.

C’est vraiment paisible, même si elle a été prise d’assaut par une horde de touristes chinois, on était tranquille dans les petites rues !

Après tous ces efforts, il fallait reprendre des forces. Nous sommes allés à un autre restaurant de Houtou, et comparé à celui de la veille, le plat était de loin meilleur! Que ce soit le bouillon ou les nouilles. En entrée, on a testé des sashimis de cheval.

Et pour digérer tout ça, un tour dans une fabrique de saké, Ide, qui utilise l’eau du Mont Fuji dans la fabrication de cet alcool. Et cela s’est évidemment conclu par une dégustation ! Avec 3 saké, une liqueur de prune et un whisky!

En fin d’après-midi, le Mont Fuji s’est dévoilé, on en a profité pour le mitrailler

En cas de tsunami, nagez

Départ 9h30 ce matin de Kawaguchiko. Nous quittons les montagnes, le Mt Fuji, les forêts immenses pour rejoindre une petite station balnéaire proche de Tokyo, prisée des tokyoïtes le weekend et pendant les vacances: Kamakura.

Un peu plus de 4h de transport, en comptant les temps de changements, de comprendre comment réserver des places de trains depuis Tokyo jusqu’à Kamakura dans un train qui finalement ne permet pas de réserver quoi que ce soit, un genre de TER français mais avec une disposition de sièges de métro.

On jette nos valises dans l’hotel/guesthouse/capsules où nous avons réservé une chambre propre, mais brute 😀 le sol est en béton pas tout à fait fini, et nous avons un lit superposé, et l’accueil nous a indiqué qu’il y avait un bar au dessus, et donc que l’hôtel nous mettait à dispo des bouchons d’oreilles okazù… On verra bien cette nuit !

La photo n’est pas au complet mais il y a 6 capsules et chaque capsule est fermé par un simple rideau ! On va devoir être discret si on veut aller aux WC pendant la nuit car on passe devant !

Première vadrouille, un temple où se trouve un Bouddha de 12m de haut en bronze, 850 tonnes, 12 ans à fabriquer et assembler le bazar dans les années 1200 et des bananes, sont fous ces romains !

Direction la plage finalement, c’est quand même une station balnéaire ! Nous avons profité d’une séance photo en cours pour « abuser » de la modèle en kimono.

Et bien sûr des panneaux rassurants en bord de plage, « en cas de tremblement de terre faites attention aux tsunamis. Même en l’absence de sirène d’alerte tsunami, surveillez la surface de l’eau et évacuez si y’a un truc pas net » Merci pour le conseil ! 😀

Et même dans la ville, des panneaux rappelant régulièrement que l’on est à moins de 10m du niveau de la mer, et que l’endroit est donc à risque tsunami.

Que ce soit à Tokyo, Kabukicho ou à Kamakura, on tombe toujours sur des gashapon. Ici, c’est tout un mini magasin en self-service. Kezako? Ce sont des machines à pièce distribuant des petites figurines dans des capsules (comme les kinder). Cela va des personnages Naruto/Sailor Moon, à des chats tout mignon! Le prix varie entre 100 et 300 yen. Il y a toujours une présentation des personnages présents dans la machine mais on ne peut pas choisir la capsule qu’on veut, il y a une part de hasard 🙂

Deux temples, des corbeaux et un curry

On pourrait presque titrer la suite du roman « Trois hommes, deux chiens et une langouste » de Ian Levison avec ça 😀

Pour commencer la journée, nous avons testé un restaurant qui fait petit-déjeuner à la japonaise. Ce fut l’occasion de tester le natto, un aliment fermenté japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées. Cela ressemble à des haricots de cassoulets qui sont entourés de fil baveux 😀 (je sais, c’est super bien vendu XD) Le goût et l’odeur sont inhabituels mais c’est bon pour la santé! On a eu un bol de riz(bio quasi sûr), un bol de soupe miso, des légumes et un verre de thé au riz.

plateau de madame

plateau de monsieur

Après ce copieux repas, nous sommes allés visiter le Tsurugaoka Hachiman-gu, un temple shintoïste, consacré à Hachiman, le dieu de la Guerre et qui a été été érigé en 1191

Puis nous avons visité le Kencho-ji, un temple bouddhique, fondé en 1253.

Dis coucou minou

Dans une allée, un genévrier vieux de 900 ans, une quinzaine de mètres de haut, le gabarit qui en impose…

Pour le dîner, nous avons erré pas mal et nous sommes tombés par hasard sur un restaurant de curry japonais, (très populaire au Japon !). Chose un peu inhabituelle, la queue (ce restau aussi est populaire) le long de la façade ne commençait pas devant l’entrée du restaurant mais après, de sorte qu’on aurait dit que les gens bien rangés en rang par 2, faisaient la queue pour le restau d’après et devant un poteau.

Nous sommes arrivés à 18h30 devant le restaurant et avons donc patienté un bon 30 minutes pour rentrer. Timing serré, le restau une fois n’est pas coutume fermant à 19h30

Orgie culinaire à Kyoto !

On trouvait que le soleil était étouffant sur la première partie du séjour, à Kyoto il est brûlant, écrasant ! Nous rasons les murs pour trouver de l’ombre.

Direction tout d’abord le marché de Nishiki, il y a 400 ans c’était un marché aux poissons en plein air, aujourd’hui il y a toujours quelques étals de poissons, mais le gros du marché est constitué de petits vendeurs de cuisine de rue. 400m d’étals, 4m de large, environ 150 vendeurs, c’est dense !! Nous y sommes arrivé vers 10h, c’était assez calme, passé 11H c’était une vraie fourmilière…

Quelques snacks à 10h donc:

Brochette d’anguille (en bas) et de crevette (en haut)

Tako tamago, un mini poulpe avec un oeuf de caille en guise de tête (à gauche) et une brochette d’encornet (à droite)

Un lait de soja, au riz fermenté, avec un petit beignet « on top »

Mochi aux haricots rouge, et fraise

Après ça, difficile de bouger de trop, direction musée des Samouraï et Ninjas pour une découverte de leurs origines, leurs influences au Japon à travers les siècles, tout petit extrait:

Sonne 17h, on a déjà été échaudé plusieurs fois avec les horaires aléatoires des restaus, on préfère aller prendre notre repas du soir en fin d’aprèm 😀

Un restau de ramen réputé à Kyoto, à 17h c’était désert, et celui-ci ferme visiblement à 21h30 (on y comprend plus rien entre ceux qui ferment à 18/19/19:30, et celui-là…)

C’était effectivement TRÈS bon. A ce jour, ce sont les meilleurs que nous ayons pu manger 😀

(Marcelle a bien fait de prendre la version pimentée « normale » et pas « extra piment », elle a déjà eu un peu chaud avec celle-ci (à gauche) 😀 j’ai vu le cuistot vider un petit tupperware entier de pâte de piment dans sa soupe…)

Pour éliminer tout ça, nous nous sommes baladé à Ponto-cho, une ruelle connue pour sa vie nocturne et étant l’ancien quartier des geishas. Et un temple de nuit, avec tout plein de lanternes.

Un petit dessert pour terminer cette journée, un taiyaki, c’est une sorte de gaufre en forme de poisson, fourrée aux haricots rouge (mais ça peut être patate douce, sésame noir etc..)

Astuce minceur : escalader le mont Inari sous 35°C !

Visite du fameux Fushimi Inari Taisha, un sanctuaire shintoïste avec des milliers de torii (portails) vermillon, sans fin, qui sont disséminés dans la montagne. Ce sanctuaire a été construit au VIII ème siècle, dédié à Inari, une divinité associé à la protection des récoltes.

Quand on a commencé la marche, on souriait en voyant les touristes redescendre avec le t-shirt entièrement trempé, on a vite compris pourquoi 😀

On a gravi le sentier de 4km jusqu’au sommet (et redescendu la même distance), et perdu une douzaine de litres d’eau chacun dans l’ascension 😀

Tout le long, on a peut apercevoir des kitsune, des renards. Créature sacrée qui aurait la capacité de « posséder » le corps des humains.

Encore une fois, une balade au péril de nos vies, des hordes de singes et de sangliers sanguinaires vivent dans ces forêts (on en a vu aucun, mais n’empêche…) 😀

Après avoir repris des forces, nous nous sommes dirigés, vers le Tofuku-ji, un temple bouddhique, agrémenté de jardins zen

Osaka, nous voilà!

Dernière étape avant de retourner à Tokyo, Osaka, ville très colorée, avec ses éblouissantes affiches au néon. Cette ville est réputée pour être la ville de commerçants!

Autant, notre hôtel à Kyoto était classe, autant celui d’Osaka est… kitschoune! Voici notre comité d’accueil quand on arrive devant l’hôtel

Notre quartier, le Dotonburi, by night… Une véritable fourmilière humaine… Et des panneaux, affiches, néons, écrans absolument partout, on est saturé d’informations et de pubs en permanence, le tout avec de la musique et des rabatteurs qui essayent de ramener vers leurs restau/bars respectifs, étourdissant !

On ne voit qu’une rue sur ces photos, mais cette rue est croisée par d’autres rues du même type, avec tout autant de monde, ce quartier de bouffe, bars, boutiques shopping est délirant !

Ce soir au menu, 3 types de gyoza et une crème oréo avec des churros 😀 (on reste des touristes hein !)