Visite du fameux Fushimi Inari Taisha, un sanctuaire shintoïste avec des milliers de torii (portails) vermillon, sans fin, qui sont disséminés dans la montagne. Ce sanctuaire a été construit au VIII ème siècle, dédié à Inari, une divinité associé à la protection des récoltes.
Quand on a commencé la marche, on souriait en voyant les touristes redescendre avec le t-shirt entièrement trempé, on a vite compris pourquoi 😀
On a gravi le sentier de 4km jusqu’au sommet (et redescendu la même distance), et perdu une douzaine de litres d’eau chacun dans l’ascension 😀
Tout le long, on a peut apercevoir des kitsune, des renards. Créature sacrée qui aurait la capacité de « posséder » le corps des humains.
Encore une fois, une balade au péril de nos vies, des hordes de singes et de sangliers sanguinaires vivent dans ces forêts (on en a vu aucun, mais n’empêche…) 😀
Après avoir repris des forces, nous nous sommes dirigés, vers le Tofuku-ji, un temple bouddhique, agrémenté de jardins zen
On pourrait presque titrer la suite du roman « Trois hommes, deux chiens et une langouste » de Ian Levison avec ça 😀
Pour commencer la journée, nous avons testé un restaurant qui fait petit-déjeuner à la japonaise. Ce fut l’occasion de tester le natto, un aliment fermenté japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées. Cela ressemble à des haricots de cassoulets qui sont entourés de fil baveux 😀 (je sais, c’est super bien vendu XD) Le goût et l’odeur sont inhabituels mais c’est bon pour la santé! On a eu un bol de riz(bio quasi sûr), un bol de soupe miso, des légumes et un verre de thé au riz.
plateau de madame
plateau de monsieur
Après ce copieux repas, nous sommes allés visiter le Tsurugaoka Hachiman-gu, un temple shintoïste, consacré à Hachiman, le dieu de la Guerre et qui a été été érigé en 1191
Puis nous avons visité le Kencho-ji, un temple bouddhique, fondé en 1253.
Dis coucou minou
Dans une allée, un genévrier vieux de 900 ans, une quinzaine de mètres de haut, le gabarit qui en impose…
Pour le dîner, nous avons erré pas mal et nous sommes tombés par hasard sur un restaurant de curry japonais, (très populaire au Japon !). Chose un peu inhabituelle, la queue (ce restau aussi est populaire) le long de la façade ne commençait pas devant l’entrée du restaurant mais après, de sorte qu’on aurait dit que les gens bien rangés en rang par 2, faisaient la queue pour le restau d’après et devant un poteau.
Nous sommes arrivés à 18h30 devant le restaurant et avons donc patienté un bon 30 minutes pour rentrer. Timing serré, le restau une fois n’est pas coutume fermant à 19h30
Départ 9h30 ce matin de Kawaguchiko. Nous quittons les montagnes, le Mt Fuji, les forêts immenses pour rejoindre une petite station balnéaire proche de Tokyo, prisée des tokyoïtes le weekend et pendant les vacances: Kamakura.
Un peu plus de 4h de transport, en comptant les temps de changements, de comprendre comment réserver des places de trains depuis Tokyo jusqu’à Kamakura dans un train qui finalement ne permet pas de réserver quoi que ce soit, un genre de TER français mais avec une disposition de sièges de métro.
On jette nos valises dans l’hotel/guesthouse/capsules où nous avons réservé une chambre propre, mais brute 😀 le sol est en béton pas tout à fait fini, et nous avons un lit superposé, et l’accueil nous a indiqué qu’il y avait un bar au dessus, et donc que l’hôtel nous mettait à dispo des bouchons d’oreilles okazù… On verra bien cette nuit !
La photo n’est pas au complet mais il y a 6 capsules et chaque capsule est fermé par un simple rideau ! On va devoir être discret si on veut aller aux WC pendant la nuit car on passe devant !
Première vadrouille, un temple où se trouve un Bouddha de 12m de haut en bronze, 850 tonnes, 12 ans à fabriquer et assembler le bazar dans les années 1200 et des bananes, sont fous ces romains !
Direction la plage finalement, c’est quand même une station balnéaire ! Nous avons profité d’une séance photo en cours pour « abuser » de la modèle en kimono.
Et bien sûr des panneaux rassurants en bord de plage, « en cas de tremblement de terre faites attention aux tsunamis. Même en l’absence de sirène d’alerte tsunami, surveillez la surface de l’eau et évacuez si y’a un truc pas net » Merci pour le conseil ! 😀
Et même dans la ville, des panneaux rappelant régulièrement que l’on est à moins de 10m du niveau de la mer, et que l’endroit est donc à risque tsunami.
Que ce soit à Tokyo, Kabukicho ou à Kamakura, on tombe toujours sur des gashapon. Ici, c’est tout un mini magasin en self-service. Kezako? Ce sont des machines à pièce distribuant des petites figurines dans des capsules (comme les kinder). Cela va des personnages Naruto/Sailor Moon, à des chats tout mignon! Le prix varie entre 100 et 300 yen. Il y a toujours une présentation des personnages présents dans la machine mais on ne peut pas choisir la capsule qu’on veut, il y a une part de hasard 🙂
Visite du Musée National de Tokyo, situé dans le quartier d’Ueno. C’est LE musée incontournable de Tokyo, qui recèle la plus importante collection d’art japonais au monde: céramiques, sculptures, estampes, kimonos etc…Avec notre timing serré, on a fait qu’une partie, le Honkan, la galerie japonaise qui donne un aperçu du développement artistique japonais.
Après le musée, nous nous sommes baladés dans les rues d’Ueno pour aller dans le quartier d’Asakusa.
Dans ce quartier se situe le Senso-ji, le temple bouddhique tokyoïte le plus visité. Ce temple renferme une statue en or de Kannon (déité bouddhique de la compassion) mais hélas, on ne l’a pas vu 🙁 Malgré tout, on a pu admirer les alentours
Et évidemment, pour que cette journée soit inoubliable, un bol de ramen s’est imposé XD . Petit restaurant sans chichi tenu par un couple âgé tout choupinou, on s’est régalé 😀
Depuis la chambre d’hôtel s’étend un Tokyo immense, nous avons choisi 3 quartiers à visiter aujourd’hui:
Le quartier de Harajuku, et son sanctuaire Shintoïste au centre d’une forêt de plus de 120 000 arbres apportés de tout le Japon, en plein centre de Tokyo.
Un Torii de 12m sculpté dans un cyprès de Taïwan vieux de 1500 ans…
Des barils de saké sont offertes tous les ans aux divinités, yen a qui se mettent bien 😀
Deux arbres à camphre, plantés en 1920, considérés sacrés, et symbolisant un couple heureux et harmonieux.
Et comme dans chaque temple, il est possible d’effectuer des vœux en les écrivant sur de petites tablettes de bois, ensuite suspendues.
Le quartier de Shibuya, et son gigantesque carrefour où plus de 3000 personnes peuvent traverser en même temps sur d’immenses passages piéton.
Et retour à Kabukicho pour y prendre quelques photos et finalement y manger.
Et le menu du jour
Soba (nouilles de sarrasin trempé dans une sauce au sésame) + tempura de légumes