En quête de spiritualité? Koya-san est la destination idéale

Après tant d’émotion avec les capybaras, direction à 60 km au nord d’Osaka. Après 2h de train, 10 min de téléphérique, nous voici à 867m d’altitude, au Mont Koya, un plateau élevé couvert de forêts et entouré de huit sommets. Le site est célèbre pour son ensemble monastique.

On avait vu avant de partir qu’il faisait plus frais à cet endroit, on a presque eu froid ! Entre 19 et 21° toute la journée, c’est notre record de fraicheur du séjour, l’humidité ambiante n’était pas davantage perceptible… On en est même venu à se demander si ce n’était pas le calme avant la tempête, ou le typhon, ou un tsunami, ou une attaque d’aliens…

Dans cette ville, se trouve le Oku-no-in , le « sanctuaire intérieur », qui est un mémorial dédié à Kobo Daishi (le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingo), entouré par un vaste cimetière bouddhique en pleine forêt, où sont disséminés quelque 200 000 tombes.

On voit que l’ensemble des sous-bois sont très humides, beaucoup de mousses, partout. Sur les pierres tombales, les marches, les statues, tout est recouvert d’un voile vert de mousse. Des familles de plusieurs générations viennent entretenir les tombes des anciens (sans enlever la mousse) et visiter les temples du site, nous avons croisé de petites mamies toutes cassées marcher à petits pas et monter les escaliers menant aux temples.

Dans une sorte de cage grillagée en bois, de la taille d’une cabine téléphonique, une file d’attente de personnes venues évaluer la pureté de leur âme. Dans cette cage, un trou assez grand pour rentrer les deux avant-bras, au centre de la cage, une pierre noire sensée ne presque rien peser pour des âmes pures, et s’alourdissant de la noirceur de l’âme. J’ai eu beaucoup de mal à la soulever cette saleté… Et Marcelle n’a pas réussi… Nous vla beaux…

Des cèdres immenses partout dans le cimetière, âgés de 300 à 600 ans, 50m de haut

Évidement… des temples ! Des dizaines dans Koya-san, l’ensemble du site comprend 117 temples bouddhistes, on a dû en voir 3 ou 4 (un peu ça va)

Découverte culinaire, on est passé devant ce restaurant au hasard peu avant de reprendre le train du retour et il s’est avéré qu’il est très prisé par les touristes japonais. On a testé leur spécialité, le kamameshi, qui se traduit littéralement par « riz cuit à la marmite » et est un plat de riz traditionnel japonais cuit dans une marmite en fer appelée kama.