Clap de fin

Retour à Tokyo hier, on en a profité pour faire un peu de shopping dans la quartier d’Asakusa. Pour cette presque dernière nuit d’hôtel (la dernière étant un hôtel aéroport) nous avions choisi un Ryokan, un hôtel traditionnel japonais, en plein cœur d’Asakusa, nous avons donc dormi sur des futons posés sur des tatamis. Les deux personnes à l’accueil qui nous ont accueillis nous ont couvert de courbettes, de politesses, nous ont porté les valises, ont pris tous les deux l’ascenseur avec nous, nous ont ouvert et présenté la chambre, pour un peu ils nous auraient tenu la main s’ils avaient pu ! 😀

Ce matin, on a déposé nos valises dans un coin locker. Ce sont des casiers qui sont disséminés un peu partout, dans les gares et en ville, c’est super pratique! Cela nous a permis de faire notre dernière balade sans être encombrés!

Après s’être délesté de nos poids lourd, petit tour à Akihabara, le paradis pour tout fan d’anime et de manga, les produits dérivés étaient à foison. On a bien compris qu’en ce moment c’était One Piece et Demon Slayer qui avaient le vent en poulpe, euh en poupe!

Pour midi, on a suivi une recommandation instagram, pour le restaurant Abukumatei (あぶくま亭), spécialisé dans le ragoût de boeuf, on a dû attendre 20 min mais ça valait le coup ! En effet, beaucoup de restaurant sont tout petits, avec environ 10 places au comptoir ! On y était pour 11h20 (et ça indiquait une ouverture à 11h30!) et c’était déjà plein. On était au première loge de la cuisine! C’était délicieux et le cuistot tout choupinou

Après tout ça, direction hôtel tout proche de l’aéroport, qui donne sur la rivière Tamagawa car demain, ça va piquer, on doit se lever très tôt… (navette bus pour l’aéroport à 5h20)

Et oui, c’est déjà fini! C’est passé super vite! Merci de nous avoir suivi dans nos péripéties et pour vos commentaires. Un petit Gin (yuzu) tonic pour célébrer la fin de journée, tchin tchin.

Au pays de bambi….

Aujourd’hui départ vers l’Est, à Nara, qui est à 30 km d’Osaka. Nara a été la première capitale du Japon, ensuite Kyoto, et aujourd’hui Tokyo. La ville est connue pour le bâtiment Daibutsu-den, la plus grande construction en bois du monde et hébergeant un gigantesque Bouddha assis en bronze. Et des 1200 cervidés qui se baladent librement dans les parcs de la ville…

On vous présente le Daibutsu-den, achevé en 798, puis reconstruit en 1708 suite à deux incendies:

Le Grand Bouddha, la statue originale fut coulée en bronze sur une période de 3 ans, à partir de 746. Elle fut ensuite recouverte de feuilles d’or. Dégradée par le temps et les incendies, elle fut réparée et en partie refondue au cours des siècles et la dernière restauration remonterait au XVIIe siècle. Il mesure 15 mètres de haut et pèse 500 tonnes ! La main droite levée signifie « n’ayez pas peur » et la main gauche, paume ouverte vers le haut, signifie « bienvenue »

(chaque narine fait 50cm de largeur, imaginez la taille des mouchoirs…)

Il est encadré d’un disciple et d’un gardien

Après cette visite très intéressante, nous sommes partis à la recherche d’un restaurant d’okonomiyaki. C’est est un plat japonais composé d’une pâte qui enrobe un nombre d’ingrédients très variables découpés en petits morceaux, le tout cuit sur une plaque chauffante.

On a pris un mix aux fruits de mer

Et un peu plus loin dans la rue, on s’est laissé tenté par des mochi frais, fourrés aux haricots rouges

Petite balade dans la ville, où on pouvait croiser des cervidés à tout va. Certains faisaient une petite sieste, d’autre pourchassaient les touristes qui avaient achetés des « crackers pour cervidés ». Ils ne craignent pas du tout les humains et se laissent approcher très facilement. Les cervidés sont considérés comme des messagers divins, depuis qu’un dieu a débarqué à Nara, chevauchant un cerf blanc.

Demain retour à Tokyo, encore 2 jours avant le grand départ… snif

En quête de spiritualité? Koya-san est la destination idéale

Après tant d’émotion avec les capybaras, direction à 60 km au nord d’Osaka. Après 2h de train, 10 min de téléphérique, nous voici à 867m d’altitude, au Mont Koya, un plateau élevé couvert de forêts et entouré de huit sommets. Le site est célèbre pour son ensemble monastique.

On avait vu avant de partir qu’il faisait plus frais à cet endroit, on a presque eu froid ! Entre 19 et 21° toute la journée, c’est notre record de fraicheur du séjour, l’humidité ambiante n’était pas davantage perceptible… On en est même venu à se demander si ce n’était pas le calme avant la tempête, ou le typhon, ou un tsunami, ou une attaque d’aliens…

Dans cette ville, se trouve le Oku-no-in , le « sanctuaire intérieur », qui est un mémorial dédié à Kobo Daishi (le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingo), entouré par un vaste cimetière bouddhique en pleine forêt, où sont disséminés quelque 200 000 tombes.

On voit que l’ensemble des sous-bois sont très humides, beaucoup de mousses, partout. Sur les pierres tombales, les marches, les statues, tout est recouvert d’un voile vert de mousse. Des familles de plusieurs générations viennent entretenir les tombes des anciens (sans enlever la mousse) et visiter les temples du site, nous avons croisé de petites mamies toutes cassées marcher à petits pas et monter les escaliers menant aux temples.

Dans une sorte de cage grillagée en bois, de la taille d’une cabine téléphonique, une file d’attente de personnes venues évaluer la pureté de leur âme. Dans cette cage, un trou assez grand pour rentrer les deux avant-bras, au centre de la cage, une pierre noire sensée ne presque rien peser pour des âmes pures, et s’alourdissant de la noirceur de l’âme. J’ai eu beaucoup de mal à la soulever cette saleté… Et Marcelle n’a pas réussi… Nous vla beaux…

Des cèdres immenses partout dans le cimetière, âgés de 300 à 600 ans, 50m de haut

Évidement… des temples ! Des dizaines dans Koya-san, l’ensemble du site comprend 117 temples bouddhistes, on a dû en voir 3 ou 4 (un peu ça va)

Découverte culinaire, on est passé devant ce restaurant au hasard peu avant de reprendre le train du retour et il s’est avéré qu’il est très prisé par les touristes japonais. On a testé leur spécialité, le kamameshi, qui se traduit littéralement par « riz cuit à la marmite » et est un plat de riz traditionnel japonais cuit dans une marmite en fer appelée kama.

In the mood for Kobe

On quitte les tumultes de la ville d’Osaka, à environ 30 km, à l’ouest, pour la ville de Kobe. Petite ville portuaire, le point névralgique des échanges avec la Chine, et c’est dans cette ville que les premières communauté d’étrangers se sont installés. A quelques dizaines de mètres de la gare de trains grande vitesse, on se retrouve propulsé dans un cadre naturel, composé de cascades et de forêts.

Un petit sentier « sympa » pentu, histoire de corser les choses et après avoir perdu 10L de sueur, on arrive sur la cascade de Nunobiki

On s’est promené durant 2 heures, avec des pentes plus ou moins ardues mais on était tranquille, seuls au monde !

Après tout ça, on a repris des forces, avec des …. ramen ! Oui, on est sûr que vous ne l’auriez pas deviné 😀

Puis direction vers le Kobe animal kingdom, un centre animalier où une partie des animaux vivent en semi-liberté et où les visiteurs peuvent interagir avec. Et ça a été un grand moment ! Car on a enfin vu les capybara 🙂 Ce sont les plus grands rongeurs sur Terre! Si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, c’est celui qui a le plus de photos affichés ci-dessous

A la découverte d’Osaka

Petit rattrapage d’hier, on s’est plongé dans l’époque médiévale du Japon, avec la visite du château Osaka-jo, qui a été construit courant du XVIème siècle. On a pu découvrir une belle collection d’art, d’armures et d’objets liés au château.

Certaines pierres (moins d’une dizaine sur l’ensemble du chateau) servant de pièces maîtresses de défense font jusqu’à 50m2 de surface et pèsent jusqu’à 150 tonnes !!!!!!! 😮

Retour dans le quartier Dotonbori, pour goûter aux takoyaki. Ce sont des sortes de crêpes jambon-fromage, sauf que rien que à voir, c’est rond comme une grosse bille et qu’à la place du jambon-fromage il y a des morceaux de poulpe, l’intérieur de la bouboule est très souple et on a encore un peu un goût de pâte à crêpe pas cuite.

Osaka, nous voilà!

Dernière étape avant de retourner à Tokyo, Osaka, ville très colorée, avec ses éblouissantes affiches au néon. Cette ville est réputée pour être la ville de commerçants!

Autant, notre hôtel à Kyoto était classe, autant celui d’Osaka est… kitschoune! Voici notre comité d’accueil quand on arrive devant l’hôtel

Notre quartier, le Dotonburi, by night… Une véritable fourmilière humaine… Et des panneaux, affiches, néons, écrans absolument partout, on est saturé d’informations et de pubs en permanence, le tout avec de la musique et des rabatteurs qui essayent de ramener vers leurs restau/bars respectifs, étourdissant !

On ne voit qu’une rue sur ces photos, mais cette rue est croisée par d’autres rues du même type, avec tout autant de monde, ce quartier de bouffe, bars, boutiques shopping est délirant !

Ce soir au menu, 3 types de gyoza et une crème oréo avec des churros 😀 (on reste des touristes hein !)

Astuce minceur : escalader le mont Inari sous 35°C !

Visite du fameux Fushimi Inari Taisha, un sanctuaire shintoïste avec des milliers de torii (portails) vermillon, sans fin, qui sont disséminés dans la montagne. Ce sanctuaire a été construit au VIII ème siècle, dédié à Inari, une divinité associé à la protection des récoltes.

Quand on a commencé la marche, on souriait en voyant les touristes redescendre avec le t-shirt entièrement trempé, on a vite compris pourquoi 😀

On a gravi le sentier de 4km jusqu’au sommet (et redescendu la même distance), et perdu une douzaine de litres d’eau chacun dans l’ascension 😀

Tout le long, on a peut apercevoir des kitsune, des renards. Créature sacrée qui aurait la capacité de « posséder » le corps des humains.

Encore une fois, une balade au péril de nos vies, des hordes de singes et de sangliers sanguinaires vivent dans ces forêts (on en a vu aucun, mais n’empêche…) 😀

Après avoir repris des forces, nous nous sommes dirigés, vers le Tofuku-ji, un temple bouddhique, agrémenté de jardins zen

Orgie culinaire à Kyoto !

On trouvait que le soleil était étouffant sur la première partie du séjour, à Kyoto il est brûlant, écrasant ! Nous rasons les murs pour trouver de l’ombre.

Direction tout d’abord le marché de Nishiki, il y a 400 ans c’était un marché aux poissons en plein air, aujourd’hui il y a toujours quelques étals de poissons, mais le gros du marché est constitué de petits vendeurs de cuisine de rue. 400m d’étals, 4m de large, environ 150 vendeurs, c’est dense !! Nous y sommes arrivé vers 10h, c’était assez calme, passé 11H c’était une vraie fourmilière…

Quelques snacks à 10h donc:

Brochette d’anguille (en bas) et de crevette (en haut)

Tako tamago, un mini poulpe avec un oeuf de caille en guise de tête (à gauche) et une brochette d’encornet (à droite)

Un lait de soja, au riz fermenté, avec un petit beignet « on top »

Mochi aux haricots rouge, et fraise

Après ça, difficile de bouger de trop, direction musée des Samouraï et Ninjas pour une découverte de leurs origines, leurs influences au Japon à travers les siècles, tout petit extrait:

Sonne 17h, on a déjà été échaudé plusieurs fois avec les horaires aléatoires des restaus, on préfère aller prendre notre repas du soir en fin d’aprèm 😀

Un restau de ramen réputé à Kyoto, à 17h c’était désert, et celui-ci ferme visiblement à 21h30 (on y comprend plus rien entre ceux qui ferment à 18/19/19:30, et celui-là…)

C’était effectivement TRÈS bon. A ce jour, ce sont les meilleurs que nous ayons pu manger 😀

(Marcelle a bien fait de prendre la version pimentée « normale » et pas « extra piment », elle a déjà eu un peu chaud avec celle-ci (à gauche) 😀 j’ai vu le cuistot vider un petit tupperware entier de pâte de piment dans sa soupe…)

Pour éliminer tout ça, nous nous sommes baladé à Ponto-cho, une ruelle connue pour sa vie nocturne et étant l’ancien quartier des geishas. Et un temple de nuit, avec tout plein de lanternes.

Un petit dessert pour terminer cette journée, un taiyaki, c’est une sorte de gaufre en forme de poisson, fourrée aux haricots rouge (mais ça peut être patate douce, sésame noir etc..)

Deux temples, des corbeaux et un curry

On pourrait presque titrer la suite du roman « Trois hommes, deux chiens et une langouste » de Ian Levison avec ça 😀

Pour commencer la journée, nous avons testé un restaurant qui fait petit-déjeuner à la japonaise. Ce fut l’occasion de tester le natto, un aliment fermenté japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées. Cela ressemble à des haricots de cassoulets qui sont entourés de fil baveux 😀 (je sais, c’est super bien vendu XD) Le goût et l’odeur sont inhabituels mais c’est bon pour la santé! On a eu un bol de riz(bio quasi sûr), un bol de soupe miso, des légumes et un verre de thé au riz.

plateau de madame

plateau de monsieur

Après ce copieux repas, nous sommes allés visiter le Tsurugaoka Hachiman-gu, un temple shintoïste, consacré à Hachiman, le dieu de la Guerre et qui a été été érigé en 1191

Puis nous avons visité le Kencho-ji, un temple bouddhique, fondé en 1253.

Dis coucou minou

Dans une allée, un genévrier vieux de 900 ans, une quinzaine de mètres de haut, le gabarit qui en impose…

Pour le dîner, nous avons erré pas mal et nous sommes tombés par hasard sur un restaurant de curry japonais, (très populaire au Japon !). Chose un peu inhabituelle, la queue (ce restau aussi est populaire) le long de la façade ne commençait pas devant l’entrée du restaurant mais après, de sorte qu’on aurait dit que les gens bien rangés en rang par 2, faisaient la queue pour le restau d’après et devant un poteau.

Nous sommes arrivés à 18h30 devant le restaurant et avons donc patienté un bon 30 minutes pour rentrer. Timing serré, le restau une fois n’est pas coutume fermant à 19h30

En cas de tsunami, nagez

Départ 9h30 ce matin de Kawaguchiko. Nous quittons les montagnes, le Mt Fuji, les forêts immenses pour rejoindre une petite station balnéaire proche de Tokyo, prisée des tokyoïtes le weekend et pendant les vacances: Kamakura.

Un peu plus de 4h de transport, en comptant les temps de changements, de comprendre comment réserver des places de trains depuis Tokyo jusqu’à Kamakura dans un train qui finalement ne permet pas de réserver quoi que ce soit, un genre de TER français mais avec une disposition de sièges de métro.

On jette nos valises dans l’hotel/guesthouse/capsules où nous avons réservé une chambre propre, mais brute 😀 le sol est en béton pas tout à fait fini, et nous avons un lit superposé, et l’accueil nous a indiqué qu’il y avait un bar au dessus, et donc que l’hôtel nous mettait à dispo des bouchons d’oreilles okazù… On verra bien cette nuit !

La photo n’est pas au complet mais il y a 6 capsules et chaque capsule est fermé par un simple rideau ! On va devoir être discret si on veut aller aux WC pendant la nuit car on passe devant !

Première vadrouille, un temple où se trouve un Bouddha de 12m de haut en bronze, 850 tonnes, 12 ans à fabriquer et assembler le bazar dans les années 1200 et des bananes, sont fous ces romains !

Direction la plage finalement, c’est quand même une station balnéaire ! Nous avons profité d’une séance photo en cours pour « abuser » de la modèle en kimono.

Et bien sûr des panneaux rassurants en bord de plage, « en cas de tremblement de terre faites attention aux tsunamis. Même en l’absence de sirène d’alerte tsunami, surveillez la surface de l’eau et évacuez si y’a un truc pas net » Merci pour le conseil ! 😀

Et même dans la ville, des panneaux rappelant régulièrement que l’on est à moins de 10m du niveau de la mer, et que l’endroit est donc à risque tsunami.

Que ce soit à Tokyo, Kabukicho ou à Kamakura, on tombe toujours sur des gashapon. Ici, c’est tout un mini magasin en self-service. Kezako? Ce sont des machines à pièce distribuant des petites figurines dans des capsules (comme les kinder). Cela va des personnages Naruto/Sailor Moon, à des chats tout mignon! Le prix varie entre 100 et 300 yen. Il y a toujours une présentation des personnages présents dans la machine mais on ne peut pas choisir la capsule qu’on veut, il y a une part de hasard 🙂