A la découverte d’Osaka

Petit rattrapage d’hier, on s’est plongé dans l’époque médiévale du Japon, avec la visite du château Osaka-jo, qui a été construit courant du XVIème siècle. On a pu découvrir une belle collection d’art, d’armures et d’objets liés au château.

Certaines pierres (moins d’une dizaine sur l’ensemble du chateau) servant de pièces maîtresses de défense font jusqu’à 50m2 de surface et pèsent jusqu’à 150 tonnes !!!!!!! 😮

Retour dans le quartier Dotonbori, pour goûter aux takoyaki. Ce sont des sortes de crêpes jambon-fromage, sauf que rien que à voir, c’est rond comme une grosse bille et qu’à la place du jambon-fromage il y a des morceaux de poulpe, l’intérieur de la bouboule est très souple et on a encore un peu un goût de pâte à crêpe pas cuite.

In the mood for Kobe

On quitte les tumultes de la ville d’Osaka, à environ 30 km, à l’ouest, pour la ville de Kobe. Petite ville portuaire, le point névralgique des échanges avec la Chine, et c’est dans cette ville que les premières communauté d’étrangers se sont installés. A quelques dizaines de mètres de la gare de trains grande vitesse, on se retrouve propulsé dans un cadre naturel, composé de cascades et de forêts.

Un petit sentier « sympa » pentu, histoire de corser les choses et après avoir perdu 10L de sueur, on arrive sur la cascade de Nunobiki

On s’est promené durant 2 heures, avec des pentes plus ou moins ardues mais on était tranquille, seuls au monde !

Après tout ça, on a repris des forces, avec des …. ramen ! Oui, on est sûr que vous ne l’auriez pas deviné 😀

Puis direction vers le Kobe animal kingdom, un centre animalier où une partie des animaux vivent en semi-liberté et où les visiteurs peuvent interagir avec. Et ça a été un grand moment ! Car on a enfin vu les capybara 🙂 Ce sont les plus grands rongeurs sur Terre! Si vous ne savez pas à quoi ça ressemble, c’est celui qui a le plus de photos affichés ci-dessous

En quête de spiritualité? Koya-san est la destination idéale

Après tant d’émotion avec les capybaras, direction à 60 km au nord d’Osaka. Après 2h de train, 10 min de téléphérique, nous voici à 867m d’altitude, au Mont Koya, un plateau élevé couvert de forêts et entouré de huit sommets. Le site est célèbre pour son ensemble monastique.

On avait vu avant de partir qu’il faisait plus frais à cet endroit, on a presque eu froid ! Entre 19 et 21° toute la journée, c’est notre record de fraicheur du séjour, l’humidité ambiante n’était pas davantage perceptible… On en est même venu à se demander si ce n’était pas le calme avant la tempête, ou le typhon, ou un tsunami, ou une attaque d’aliens…

Dans cette ville, se trouve le Oku-no-in , le « sanctuaire intérieur », qui est un mémorial dédié à Kobo Daishi (le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingo), entouré par un vaste cimetière bouddhique en pleine forêt, où sont disséminés quelque 200 000 tombes.

On voit que l’ensemble des sous-bois sont très humides, beaucoup de mousses, partout. Sur les pierres tombales, les marches, les statues, tout est recouvert d’un voile vert de mousse. Des familles de plusieurs générations viennent entretenir les tombes des anciens (sans enlever la mousse) et visiter les temples du site, nous avons croisé de petites mamies toutes cassées marcher à petits pas et monter les escaliers menant aux temples.

Dans une sorte de cage grillagée en bois, de la taille d’une cabine téléphonique, une file d’attente de personnes venues évaluer la pureté de leur âme. Dans cette cage, un trou assez grand pour rentrer les deux avant-bras, au centre de la cage, une pierre noire sensée ne presque rien peser pour des âmes pures, et s’alourdissant de la noirceur de l’âme. J’ai eu beaucoup de mal à la soulever cette saleté… Et Marcelle n’a pas réussi… Nous vla beaux…

Des cèdres immenses partout dans le cimetière, âgés de 300 à 600 ans, 50m de haut

Évidement… des temples ! Des dizaines dans Koya-san, l’ensemble du site comprend 117 temples bouddhistes, on a dû en voir 3 ou 4 (un peu ça va)

Découverte culinaire, on est passé devant ce restaurant au hasard peu avant de reprendre le train du retour et il s’est avéré qu’il est très prisé par les touristes japonais. On a testé leur spécialité, le kamameshi, qui se traduit littéralement par « riz cuit à la marmite » et est un plat de riz traditionnel japonais cuit dans une marmite en fer appelée kama.

Au pays de bambi….

Aujourd’hui départ vers l’Est, à Nara, qui est à 30 km d’Osaka. Nara a été la première capitale du Japon, ensuite Kyoto, et aujourd’hui Tokyo. La ville est connue pour le bâtiment Daibutsu-den, la plus grande construction en bois du monde et hébergeant un gigantesque Bouddha assis en bronze. Et des 1200 cervidés qui se baladent librement dans les parcs de la ville…

On vous présente le Daibutsu-den, achevé en 798, puis reconstruit en 1708 suite à deux incendies:

Le Grand Bouddha, la statue originale fut coulée en bronze sur une période de 3 ans, à partir de 746. Elle fut ensuite recouverte de feuilles d’or. Dégradée par le temps et les incendies, elle fut réparée et en partie refondue au cours des siècles et la dernière restauration remonterait au XVIIe siècle. Il mesure 15 mètres de haut et pèse 500 tonnes ! La main droite levée signifie « n’ayez pas peur » et la main gauche, paume ouverte vers le haut, signifie « bienvenue »

(chaque narine fait 50cm de largeur, imaginez la taille des mouchoirs…)

Il est encadré d’un disciple et d’un gardien

Après cette visite très intéressante, nous sommes partis à la recherche d’un restaurant d’okonomiyaki. C’est est un plat japonais composé d’une pâte qui enrobe un nombre d’ingrédients très variables découpés en petits morceaux, le tout cuit sur une plaque chauffante.

On a pris un mix aux fruits de mer

Et un peu plus loin dans la rue, on s’est laissé tenté par des mochi frais, fourrés aux haricots rouges

Petite balade dans la ville, où on pouvait croiser des cervidés à tout va. Certains faisaient une petite sieste, d’autre pourchassaient les touristes qui avaient achetés des « crackers pour cervidés ». Ils ne craignent pas du tout les humains et se laissent approcher très facilement. Les cervidés sont considérés comme des messagers divins, depuis qu’un dieu a débarqué à Nara, chevauchant un cerf blanc.

Demain retour à Tokyo, encore 2 jours avant le grand départ… snif

Clap de fin

Retour à Tokyo hier, on en a profité pour faire un peu de shopping dans la quartier d’Asakusa. Pour cette presque dernière nuit d’hôtel (la dernière étant un hôtel aéroport) nous avions choisi un Ryokan, un hôtel traditionnel japonais, en plein cœur d’Asakusa, nous avons donc dormi sur des futons posés sur des tatamis. Les deux personnes à l’accueil qui nous ont accueillis nous ont couvert de courbettes, de politesses, nous ont porté les valises, ont pris tous les deux l’ascenseur avec nous, nous ont ouvert et présenté la chambre, pour un peu ils nous auraient tenu la main s’ils avaient pu ! 😀

Ce matin, on a déposé nos valises dans un coin locker. Ce sont des casiers qui sont disséminés un peu partout, dans les gares et en ville, c’est super pratique! Cela nous a permis de faire notre dernière balade sans être encombrés!

Après s’être délesté de nos poids lourd, petit tour à Akihabara, le paradis pour tout fan d’anime et de manga, les produits dérivés étaient à foison. On a bien compris qu’en ce moment c’était One Piece et Demon Slayer qui avaient le vent en poulpe, euh en poupe!

Pour midi, on a suivi une recommandation instagram, pour le restaurant Abukumatei (あぶくま亭), spécialisé dans le ragoût de boeuf, on a dû attendre 20 min mais ça valait le coup ! En effet, beaucoup de restaurant sont tout petits, avec environ 10 places au comptoir ! On y était pour 11h20 (et ça indiquait une ouverture à 11h30!) et c’était déjà plein. On était au première loge de la cuisine! C’était délicieux et le cuistot tout choupinou

Après tout ça, direction hôtel tout proche de l’aéroport, qui donne sur la rivière Tamagawa car demain, ça va piquer, on doit se lever très tôt… (navette bus pour l’aéroport à 5h20)

Et oui, c’est déjà fini! C’est passé super vite! Merci de nous avoir suivi dans nos péripéties et pour vos commentaires. Un petit Gin (yuzu) tonic pour célébrer la fin de journée, tchin tchin.